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Tchendukua rachète des terres… pour les rendre aux Indiens
Les Kogis, Amérindiens de Colombie, se décrivent comme des êtres "morts" au fur et à mesure qu’ils perdent leurs terres ancestrales, confisquées par les narcotrafiquants, les troupes rebelles des FARC ou la déforestation. Il faut dire que ces terres, dont les Kogis ont perdu 70% en 30 ans, sont les "racines" qui leur permettent d’accomplir leurs rituels et, ainsi, d’accomplir leur mission en préservant l'équilibre de l’univers dont ils se considèrent les gardiens. Des 500 000 individus estimés au XVIem siècle, il ne resterait aujourd’hui que 25 000 représentants seulement de ces survivants des Mayas. Parce qu’ils vivaient une existence isolée sur les hauteurs de la Sierra Nevada de Santa Marta, on a même cru un temps que les Kogis avaient disparu… jusqu’à ce qu’un anthropologue les redécouvre dans les années 50.
Géographe de formation et passionné de montagne, c’est en 1985 qu’Eric Julien, alors coopérant en Colombie, a pour sa part découvert les Kogis : atteint d'un œdème pulmonaire lors d'un périple en solitaire dans les montagnes, à 4 500 mètres d'altitude, son cas est désespéré. Il ne devra la vie qu’au fait d’avoir été, par miracle, recueilli et soigné par les Kogis : durant sa convalescence, Eric se passionne pour la culture de ces héritiers des plus brillantes civilisations précolombiennes et, pour les remercier de lui avoir sauvé la vie, il promet de les aider à récupérer leurs terres. Quelques années après son retour en France, en 1997, il crée, l'association Tchendukua – Ici et ailleurs. L’idée est simple : mobiliser des dons, en France, en Suisse puis au Canada, pour permettre aux Kogis de racheter leurs terres. Cette solution peut sembler absurde mais elle reste la seule efficace dans un contexte où le droit public protège mal les peuples autochtones, dont l’existence n’a été reconnue pour la première fois que par la Constitution Colombienne de 1991. Tchendukua a racheté une première terre de 50 hectares en 1998, suivie par d’autres, représentant aujourd’hui un total de plus de 1500 hectares. Mais l’engagement d'Eric Julien va au-delà du rachat des terres. Pour lui, "permettre aux Kogis d'entretenir leur différence, c'est aussi s'enrichir de leur regard sur le monde". Il a donc écrit deux livres et tourné plusieurs reportages pour les faire connaître, mais il organise aussi des conférences avec les Kogis, y compris dans les entreprises dans le cadre de son travail de consultant. Après tout, la culture des Kogis questionne autant notre relation à l'environnement que nos modes de management, "une discipline que les Kogis maîtrisent mieux que nous puisqu'ils la pratiquent depuis 3000 ans" rappelle Eric Julien.
Pour en savoir plus :
"Kogis, le réveil d'une civilisation précolombienne" d’Eric Julien (Editions Albin Michel, 2004)
Association Tchendukua :
- Tél. 0143650700
- Web : www.tchendukua.com
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Un téléphone portable biodégradable  LONDRES (AFP,le 30-11-2004)
 
 
 
Des chercheurs de l'université de Warwick dans le centre de l'Angleterre ont mis au point le premier téléphone portable écologique 
et biodégradable, qui se transformera en fleur une fois planté dans la terre. Cette invention révolutionnaire permet, selon un communiqué de 
l'université de Warwick publié mardi, de résoudre la question du recyclage des téléphones portables, qui se pose dans le monde entier depuis l'explosion 
de la téléphonie mobile. "Les téléphones portables sont, parmi les accessoires électroniques, ceux que l'on renouvelle le plus rapidement: l'évolution 
rapide de la technologie et des goûts incite les consommateurs à changer constamment leur téléphone et à ne plus utiliser leurs vieux combinés", 
expliquent les inventeurs.

  L'équipe de l'université de Warwick a travaillé en collaboration avec une société britannique de haute technologie, PVAXX Research, et le fabricant 
américain de téléphones portables Motorola. L'appareil 100% écologique est fabriqué à partir de polymères biodégradables qui se transforment en 
poussières lorsqu'ils sont enterrés dans du compost, explique le communiqué. Une graine de fleur est également insérée dans le combiné: 
"Grâce à une petite fenêtre, elle est visible de l'extérieur mais elle ne germera pas tant que l'utilisateur n'est pas décidé à recycler 
son téléphone portable en le plantant dans la terre". 
Après de longues recherches, l'équipe du docteur Kerry Kirwan a déterminé que la fleur qui avait le plus de chance de pousser au contact du combiné 
était le tournesol. Reste désormais à trouver à cette invention une application commerciale. 
"La technologie fonctionne, nous l'avons prouvé: n'importe quel fabricant de téléphones portables peut l'utiliser s'il pense que cette invention a un 
avenir commercial", explique un porte-parole de l'université de Warwick.

DIFFUSION EN DVD du documentaire d'Armand Bernardi : "L'Ayahuasca, le Serpent et Moi" ( 52' / 2003) Artline Films. (Reportage récemment reporté par Antenne 2, France V le soutient). C'est un voyage en forêt amazonienne, où le travail ritualisé des chamans, avec leur plante sacrée l'ayahuasca, permet de soigner les personnes qui veulent se débarrasser de leurs angoisses, de l'alcool ou des drogues, qui les rendent malades. Un centre de soins au Pérou a été crée pour les aider. Ce film retrace le cheminement de personnes qui ont cette quête. (Le DVD est disponible en FNAC et VIRGIN, ou à commander chez CREADEV, 75 av. Parmentier 75011 ... Pour 25 euros, port compris). Des extraits vidéo et des commentaires scientifiques sont visibles sur :

http://www.ethno-botanic.com/Association-Shane/Armand%20Bernadi/index.htm

 

               
SAUVONS LES SEMENCES PAYSANNES ... La réglementation, telle qu'elle s'applique en France, interdit aux paysans d'échanger, de donner ou de diffuser leurs propres semences et plants. Un agriculteur (un pépiniériste ou un semencier) ne peut diffuser ou échanger des semences ou des plants que si la variété est inscrite sur le « catalogue officiel ». Or, cette inscription, outre un coût élevé inaccessible pour un paysan, exige de la part des variétés concernées une uniformité et des caractéristiques techniques qui ne sont pas adaptées à la diversité des terroirs ni aux modes de production écologiques. Ces contraintes s'opposent à l'indispensable préservation de la biodiversité. Pour une grande campagne de sensibilisation avec pétition, qui pourrait faire changer cette loi, contact : Réseau Semences Paysannes, Cazalens 81600 BRENS / Tél : 0563417286 /// Eric Meunier de l'association InfOGM, 2b rue Jules Ferry 93100 Montreuil / Tél : 0033148519512 / eric@infogm.org / www.infogm.org
 
               
                 
                 
                 
                 
                 
                 
                 

 

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